La vieille maison abandonnée près de la plage.

Un endroit pratique pour faire des fêtes sans déranger personne!

[PDV : Jennifer] J'entre par derrière. entre deux murs, j'arrive sur un petit jardin où je dépose mon sac, derrière un buisson. Puis, je m'assois sur quelque chose qui ressemble à un banc, ou à un tronc, je ne sais pas trop. Je sors mon téléphone. 2 nouveaux messages. Josh. Je ferme. Je branche mes écouteurs, et c'est partit.
Quel bien ça fait, d'oublier cette première journée au lycée.

[PDV Athéo, dans le même niveau+même lycée que Jennifer, en seconde (reprends moi si j'ai tort) mais malheureusement pas dans sa classe.] Je marchais, d'un pas rapide et décidé. "Mais dans quelles embrouilles je me suis encore fourré, non d'un chien !" Mes pensées passèrent mes lèvres sans que je ne le remarque, et je grommelais à voix basse ces mots. J'allais m'en aller, connaissant le chemin par coeur, ne faisant guère attention là où je posais les pieds. Ca doit être pour ça que je n'ai pas vu la jeune fille assise non loin de moi. Et le fait que ses yeux soient clos et ses écouteurs dans les oreilles doivent être les raisons pour lesquelles elle ne m'aperçut pas plus qu'elle ne m'entendit. Et ça doit être à cause de tous ces facteurs réunis, sans compter nos deux esprits embrouillés par nos soucis respectifs, que je lui suis rentré dedans. Et que je me suis étalé par terre. Et que cette vieille armoire de bois pourri dont on se demandait le jour de la chute n'arrivant toujours pas, nous tomba dessus.

Mon cœur loupe un battement, j'arrache mes écouteurs en regardant autour de moi. Il me faut quelques tout petits instants pour y comprendre quelque chose. Je m'appuie le dos contre l'armoire tombée derrière, en mi-criant, mi-soufflant : - Pauvre con qu'est ce que tu fous? Puis je reprends une respiration normale, et je lui demande, en souriant : - La prochaine fois que tu fais tomber une armoire à côté de moi, laisse moi un message.

Je me relève en toussant, couvert de poussière.
- Ohhh putain, ça fait mal ! On a eu de la chance... Désolé je t'avais pas vue.

- Moui.
Je l'aide à se relever.
- Ça va? Rien de cassé?

Je confirmais intérieurement et hochais la tête.
- Bon c'est pas le tout, mais qu'est ce que tu fois assise par terre dans un endroit lugubre comme ça, seule, alors que la nuit va tomber dans pas longtemps, à écouter de la musique ?

Zut, pensais-je, raconter une histoire de dernière minute ne fonctionnait pas avec elle. C'était pourtant relativement proche de la vérité, comme bobard.

- Mouais, j'y crois absolument pas du tout même. Copieuse de motif.

Je m'assis à côté d'elle, sur le... truc en bois, posé par terre.

Je la regardais, sentant que la curiosité la démangeait. Cependant, elle n'avait pas l'air d'avoir l'intention de dévoiler la raison de sa présence ici.

- Et ton motif, c'est quoi ?

Je le dévisage pendant quelques secondes.- Dis-moi avant.

- Et ton motif à toi, c'est quoi ?
Mon ton se fit insistant, mêlé à une pointe d'inquiétude.